Yves Rousseau
hydronamic@free.fr
Réponse AVIELLE N°1
Mes réponses ne peuvent commencer sans une introduction.
Je fonctionne au ressenti, dans le concret des expérimentations grandeur nature. Les formules mathématiques, pour l’instant, sont mises en veille.
Je m’en explique: Rouler sur deux roues !… un peu bizarre ce Français Monsieur de Sivrac en 179O … pas tant que cela puisque le baron Drais y affuble une roue avant directrice et invente la Drasienne en 1817.
Les formules mathématiques de l’époque prouvaient que ce n’étais pas possible et c’est bien longtemps après que l’on à compris pourquoi nous tenions en équilibre sur deux roues.
Mon refus d’ètre aidé n’est pas un excès d’orgeuil… cette recherche sur le vol battu à force musculaire demande une telle concentration, je ne pouvais être distrait par X et X données scientifiques qui ne pouvaient que m’éloigner de la solution cherchée.
J’ai en même temps répondu au Président de l’URVAM Aimeric d’Annoville. Il déplore que chacun cherche de son côté.
L’information et l’échange d’idées est à un moment indispensable. L’URVAM rassemble le travail des chercheurs du monde entier.
Quand l’HYDRONAMIC sera exploité par un industriel, je suis partant pour intégrer un groupe de travail.
Je réponds à AVIELLE.
Je ne comprends pas la question du flux stationnaire. L’HYDRONAMIC ne peut se mettre en action Que si le flux se déplace (courant d’eau). Il est donc instationnaire. Ce qui est stationnaire, c’est la machinerie. Elle récupère l’énergie de ce flux par portance sur des pales ondulatoires. L’orifice en est rectangulaire et non circulaire.
Je me permets même de dire, concernant les turbines « Francis, Pelton et Kaplan » que les rendements annoncés de 9O% ne peuvent être que faux. Je ne vais même pas chercher comment un tel résultat a été sorti.Les meilleurs résultats connus étant de 1060 W.m2, il me serait impossible d’obtenir avec mon « Hydronamic » 3475 W.m2, toujours à 7 kmh de vitesse de flux.
Ma réponse va être longue et je m’en excuse. Pour ne pas m’attirer la foudre des chercheurs je suis contraint à m’expliquer.
La puissance fournie est facile à connaître. La puissance récupérée est tout aussi facile à quantifier. Un avion,de puissance X à son moteur, va nous donner la puissance Y de traction à l’hélice. Si j’affirme que X= 1000 kgs et que Y= 1OO kgs, soit 10%, la foudre me tombe sur la tête à cout sur.
Pour éviter les formules rébarbatives pour le commun des mortels, je vais m’expliquer le plus simplement possible.
Nous nous sommes tous amusés à sortir la main au dehors d’une portière de voiture pendant que celle ci roulait. A 20 kmh le flux d’air créé est doux. Maintenant, à 100 kmh, la résistance va devenir violante. Comment quantifier cette force ?… Il suffit d’installer une plaque de contreplaqué, placée perpendiculairement au courant d’air, sur le capôt d’une voiture et à l’arrière de ce contreplaqué, un appareil qui mesure la pression. Immaginons, vu la surface de la plaque, nous constatons qu’a 30 kmh, la pression est de 10 kgs. Si je suis logique, en doublant la vitesse je vais avoir 20 kgs de pression. On accélère à 60 kmh …surprise je vois 100 kgs de pression, ceci simplement pour vous démontrer que la résistance est proportionnelle au carré de la vitesse: ce n’est donc pas 10X2=20 mais le carré 10X10=100. C’est bien connu puisqu’on vous incite à rouler moins vite pour consommer beaucoup moins.
Fort de cette constatation, parlons de l’hélice d’un avion. La vitesse en boût de pales pour la pleine puissance nécessaire au décollage, se trouve souvent entre 600 et 800 kmh. C’est cette résistance qui s’appelle pour les spécialistes « traînée »,qui explique le faible le rendement de 10%.
Parlons des éoliennes: pales de 40 m, vitesse de rotation: 1 tour pour 5″ donc 12 tours minute. L’extrémité des pales, vous allez ètre surpris, sont à 181 kmh et le bon rendement d’une éolienne est par un vent de 40 kmh. L’extrèmité des pales frisent les 3OO kmh, ce qui explique le siflement, (gène des riverains.) Le résultat à l’axe de l’hélice est pour la mème raison de 10% de la force totale. Sachez que l’activité moyenne est de 20% du temps, l’investissement en est donc multiplié par cinq pour comparer à une activité de 100% !… Là, la foudre se prépare.
J’argumente ce que j’affirme ci dessus.
Vous pouvez voir sur le lien « URVAM » l’expérience du « Veli-Ascender ».
L’expérience avait été mené avec le concours du lycée de « la Baronnerie » d’Angers.(Paris-Match de Juin 1990). Avec une poussée moyenne sur le pédalier de 35 kgs, la poussée à l’hélice était de 3,5 kgs. Douze kgs m’étaient nécessaires pour me tenir en vol. Si je pose le pieds sur la balence de ma salle de bain,je retire bien vite la pression, les 12 kgs sont atteints sans efforts. Cela veut dire que si l’homme disposait d’une machinerie rentable seulement à 35%, il peut voler à la force musculaire.
Je continue mon argumentation.
Une de mes négociations avec une firme industrielle a échouée au sujet du fameux rendement de 10%. Le PDG me met en contact avec son ingénieur en chef, Mr xxx (il va se reconnaitre). Il affirme que les hélices atteignent 5O% de rendement. Il est vrais que cette firme construit ou va construire des éoliennes. Y aurait-il de bluff dans l’air ?… Les affirmations, je les ai expérimentées avec mon « Véli-Ascender » j’obtenais 3,5 kgs ( Paris-Match 1990 ). Elles concordent avec l’ingénieur Mac CREADY. Il n’obtenait que 4,5 kgs de traction à l’hélice de son « Daédalus » mue par un athlète de haut niveau. Dans son livre « Nos maîtres les oiseaux » : Etienne OEHMICHEN cite l’expérience suivante : « D’après des mesures sur un film de l’envol vertical d’un pigeon, on retient les valeurs suivantes : Envergure 0,61 m. Vitesse d’extrémité d’aile 6m/s ». Donc, un pigeon d’une envergure de 0,61m. battant des ailes, en vol stationnaire, vitesse en bout d’aile 6 m/s (environ 5 battements/s) soutient son poids de 0,400 kg. A la suite de quoi, il a construit une très bonne hélice de 0,61m de diamètre, il lui à imprimé une vitesse de rotation donnant en bout de pale une vitesse de 6 m/s, et, n’a mesuré une sustentation que de O,O4O kg, soit, 10 fois moins. Faisant tourner l’hélice deux fois plus vite, il n’a mesuré qu’une sustentation de 80 g!. Pensant que peut être, les ailes emplumées pouvaient donner la réponse à cette énigme, il fabriqua une nouvelle hélice, avec deux ailes de pigeons et cela fut bien pire.
Nous pouvons affirmer aujourd’hui que les ailes ou pales battantes ont un rendement nettement supérieur aux hélices et turbines actuelles. L’expérience des oiseaux (ci dessus) est de 10 pour 1. De part mon travail aérien, je suis dans les 9/10 èmes restants. J’en suis à 3,12/10 èmes, il reste donc une grande marge de progrès. C’est là l’ampleur de cette innovation.